"Mon obsession : photographier le plus intensément possible la vie la plus intense.
C'est une manie, un virus aussi fort pour moi que le réflexe d'indépendance."
Marc Riboud
"Images commandées ou photos buissonnières, depuis 50 ans Marc Riboud sillonne la planète comme un reporter, un voyageur, un promeneur qui aime prendre son temps. Les amateurs connaissent son goût pour la surprise, sa sympathie pour les êtres. Rétif à la violence, ses photos révèlent le plaisir de l’œil."
Depuis 50 ans Marc Riboud regarde le monde.
Passion de voir, sympathie pour les êtres, désir de comprendre.
L’oeuvre de Riboud nous renoue avec le photojournalisme : Riboud ne traduit pas la misère par une dramaturgie grandiloquente, mais accède à une sensiblité plus sophistiquée, une vision émouvante jusque dans le détail.
Biographie :
Marc Riboud naît le 24 juin 1923 à Lyon dans une famille de sept enfants.
À l’Exposition Universelle de Paris de 1937, il prend ses premières photos avec le Vest-Pocket utilisé par son père dans les tranchées de 14 - 18.
En 1943 - 1944, dans le Vercors, il participe aux combats du maquis. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’École Centrale de Lyon.
À Villeurbanne, de 1948 à 1951, il travaille en usine. À l’issue d’une semaine de vacances prise pour photographier le Festival de Lyon, il oublie de retourner à l’usine et décide de se consacrer à la photographie.
Il séjourne alors trois mois à New York et découvre que la photographie est à l’honneur dans les musées.
À Paris, il rencontre Henri Cartier-Bresson et les autres fondateurs de Magnum. Capa l’invite à rejoindre l’agence en 1953. Sa photographie du « Peintre de la Tour Eiffel » lui vaut sa première publication, dans Life.
Robert Capa l’envoie à Londres « pour voir les filles et apprendre l’anglais ». Il n’apprend pas l’anglais mais photographie intensément. Entre 1955 et 1957, il part en Inde en Land-Rover, y séjourne un an puis se rend en Chine.
Plus tard, il est élu vice-président puis président de Magnum. Après un séjour de trois mois en URSS en 1960, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique noire.
L’Overseas Press Club lui décerne en 1966 son prix pour le livre The Three Banners of China.
Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud et au Nord Vietnam. L’année suivante, l’Overseas Press Club le récompense à nouveau pour Faces of North Vietnam
En 1971, il photographie la guerre du Bangladesh.
Depuis les années 80, plusieurs voyages au Moyen-Orient et en Orient, au Cambodge, en Chine et au Japon. Il photographie aussi en France et retourne plusieurs fois à Shanghaï pour son livre Demain Shanghaï.
Entre 1998 et 2000, il effectue plusieurs séjours à Istanbul en vue d’un livre.
Marc Riboud naît le 24 juin 1923 à Lyon dans une famille de sept enfants.
À l’Exposition Universelle de Paris de 1937, il prend ses premières photos avec le Vest-Pocket utilisé par son père dans les tranchées de 14 - 18.
En 1943 - 1944, dans le Vercors, il participe aux combats du maquis. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’École Centrale de Lyon.
À Villeurbanne, de 1948 à 1951, il travaille en usine. À l’issue d’une semaine de vacances prise pour photographier le Festival de Lyon, il oublie de retourner à l’usine et décide de se consacrer à la photographie.
Il séjourne alors trois mois à New York et découvre que la photographie est à l’honneur dans les musées.
À Paris, il rencontre Henri Cartier-Bresson et les autres fondateurs de Magnum. Capa l’invite à rejoindre l’agence en 1953. Sa photographie du « Peintre de la Tour Eiffel » lui vaut sa première publication, dans Life.
Robert Capa l’envoie à Londres « pour voir les filles et apprendre l’anglais ». Il n’apprend pas l’anglais mais photographie intensément. Entre 1955 et 1957, il part en Inde en Land-Rover, y séjourne un an puis se rend en Chine.
Plus tard, il est élu vice-président puis président de Magnum. Après un séjour de trois mois en URSS en 1960, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique noire.
L’Overseas Press Club lui décerne en 1966 son prix pour le livre The Three Banners of China.
Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud et au Nord Vietnam. L’année suivante, l’Overseas Press Club le récompense à nouveau pour Faces of North Vietnam
En 1971, il photographie la guerre du Bangladesh.
Depuis les années 80, plusieurs voyages au Moyen-Orient et en Orient, au Cambodge, en Chine et au Japon. Il photographie aussi en France et retourne plusieurs fois à Shanghaï pour son livre Demain Shanghaï.
Entre 1998 et 2000, il effectue plusieurs séjours à Istanbul en vue d’un livre.